Opinion
Rien que toi…
Au détour d’un boulevard de détresse
Après des averses de pluies orageuses
A la tombée de nuages remplis d’ivresses
A la suite d’horribles nuits ténébreuses
Rien que toi…
La cloche de l’église sonna
Le Vent dans l’espace souffla
L’oiseau du baobab s’envola
Et le tambour au village résonna
Rien que toi…
Tous les dieux étaient présents
Ceux de la nature portèrent leurs enfants
D’autres abhorrèrent leurs plus beaux manteaux
Les célébrations commenceraient bientôt
Rien que toi…
L’heureuse élue pressa le pas
Sous sa robe blanche, elle oublia le bas
Pour l’aimer la nuit venue, lorsqu’il s’empressera
L’amant tant aimé s’en passera
Rien que toi…
Pourtant, et pourtant
Autant de temps
Au temps d’entre temps
Avec tant d’à temps
Rien que toi…
Il ne viendra pas
Ses pas n’atteindront point l’église
L’église étouffée par tant de monde
Monde silencieux et compatissant
Compatissant de voir la rêveuse, non mariée en larmes
En larmes au pas de l’église avec un monde compatissant.
Ganiath BELLO
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